Parmi les sujets qui me passionnent, je m’intéresse beaucoup aux films, notamment l’écriture des scénarios.
En lisant pas mal d’articles de scénaristes qui expliquent leur savoir-faire, un billet m’avait particulièrement marqué.
L’auteur disait :
Un bon film est constitué de plein de “bons mini-films” qui sont en fait des regroupements de scènes. Chaque regroupement a un début, un milieu et une fin…
Une erreur d’écriture.
A mon avis, NE PAS effectuer cette méthode est une erreur que commettent pas mal de scénaristes. Cette méthode donne un rythme et permet d’à la fois mieux découvrir les personnages en profondeur (qui amplifient leur propres traits de personnalité et de caractère), et accroche le spectateur.
Le test ultime.
Le test ultime est de démarrer un visionnage en plein milieu d’un film et de constater si l’on peut comprendre rapidement le “qui est qui” et le “qui fait quoi”.
Exemple d’un mini-film dans le film :
Regardez le petit clip ci-dessous (ça prend juste un peu plus de 2 mins).
C’est un clip issu du film que j’ai bien aimé de Steven Spielberg, Le Terminal.
En regardant plus spécifiquement le clip ci-dessus (De mémoire, ces scènes viennent après une 20aine de minutes depuis le début.), on peut s’apercevoir justement d’un cas précis de regroupement de scènes qui constitue un véritable mini-film.
Ce que je trouve génial, c’est la manière où même sans avoir vu le début du film, le spectateur peut comprendre le dénouement en l’espace ces quelques minutes, soit 2m15 👍.
🖐 #HighFiveSpielberg
Ca ressemble presque à de la couture.
Durant tout le film “Le Terminal”, on peut constater de ce phénomène de regroupement de scènes qui permettre de comprendre un dénouement spécifique à part entière. Et naturellement, chacun de ces regroupements font du film un grand ensemble.
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